Échantillonnage et Nombre de Bits du Convertisseur

Vous devez réaliser les montages proposés et répondre individuellement par écrit aux questions posées (si possible réaliser le compte rendu sur traitement de texte). Mais, bien évidemment vous notez – en plus – toutes les informations qui vous semblent utiles : vous vous constituez votre propre cours.

Objectifs généraux :

    • Étude des caractéristiques « nombre de bits de conversion et fréquence d'échantillonnage d'un CAN »
    • Sensibilité d'une interface et états binaires
    • Initiation aux paramétrages d'une acquisition temporelle
    • Durée : 1 séance

Matériel :

    • GBF
    • Orfnum
    • Orphy
    • Enceinte
    • Entrée sonore
    • Oscillo

I Introduction

ORFNUM est un logiciel qui permet de comprendre les difficultés liées à la numérisation de tensions analogiques variables :

La maîtrise de ces facteurs "aggravants" lors de la réalisation d'une chaîne d'acquisition de mesure, doit déboucher sur la compréhension des limites d'un convertisseur analogique-numérique, pour mieux le paramétrer et ainsi fiabiliser l'outil informatique. Apparaissent enfin, comme pour tout appareil de laboratoire, les notions de sensibilité, de précision, de domaine d'utilisation ...

II Manipulation 1 : la discrétisation.

Une tension analogique de 300 Hz (~ 12 V, sinusoïdale) est acquise en EA0 (± 15 V, REF ~).

Elle est « discrétisée » en sélectionnant le nombre des bits de conversion puis en appuyant sur le bouton de numérisation. On constate une amélioration du graphe obtenu, avec l'augmentation de ce nombre de bits.

Quelles sont les difficultés liées à ce processus de discrétisation ?

On remarque que ce processus a une sensibilité liée au nombre de bits du Convertisseur Analogique-Numérique : le « pas de la comparaison » dépend de ce facteur. Cependant cette donnée constructeur ne peut être modifiée, elle dépend de la technologie du convertisseur.

Seule la tension de la « pleine échelle » résulte du choix du calibre de la voie d’acquisition : comme pour tout appareil de mesure, il faut adapter ce calibre au phénomène observé en le diminuant au maximum. Pour une sensibilité supérieure (V/bit), on couvre ainsi la pleine échelle du comparateur

  1. Sinon, qu’adviendrait-il d’un signal analogique dont l’évolution temporelle ne serait convertie que sur « deux » états ?
  2. Du capteur à l’ordinateur, y-a-t-il cohérence de la chaîne de mesure ?
  3. Quel est le rôle de l’adaptateur (ou conditionneur) entre le capteur et le convertisseur ?

III Manipulation 2 : l'échantillonnage

Principe de l'échantillonnage

Le signal échantillonné est constitué par "multiplication" d'un peigne échantillonneur de période T, caractéristique du CAN, avec le signal analogique acquis sur l'une de ses voies. Cette opération peut conduire dans certains cas à une interprétation erronée du signal acquis.

Comme par exemple :

Par différents réglages de l'échantillonnage, la tension précédente est désormais « échantillonnée ». Les déformations du signal numérique apparaissent ainsi clairement.

Pour l’acquisition sur une seule voie du signal analogique, différentes situations sont présentées :

paramétrage de l’acquisition
f = 10 kHz
f = 5 kHz
f = 2,5 kHz
signal analogique

300 Hz

 

peigne

échantillonneur

 

signal

échantillonné


paramétrage de l’acquisition
f = 1,25 kHz
f = 625 Hz
f = 312,5 Hz
signal analogique

300 Hz

 

peigne

échantillonneur

 

signal

échantillonné

La restitution du signal échantillonné dépend du « paramétrage ». Bien que l’échantillonnage soit lui aussi fixé par le fabricant, on règle l’acquisition temporelle sur un sous-multiple de l’échantillonneur, en respectant :

IV Résumé des connaissances révisées ou découvertes

Vous devez résumer ici ce qui vous est apparu indispensable, ou simplement utile pour l’année de MPI et pour vos révisions lors du prochain contrôle …