1. La bobine
1. Description - Symbole

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Les
bobines ou inductances sont constituées d’un fil
conducteur isolé bobiné sur un support isolant
(bakélite, téflon...) cylindrique ou torique,
à l’intérieur desquelles on peut introduire
des noyaux métalliques (alliage ferromagnétique)
ou des noyaux de ferrite.
Du point de vue électrique, une bobine est caractérisée
:
– par une grandeur appelée inductance, notée
L, exprimée en henry (H) ;
– par sa résistance r exprimée en ohm qui
représente son défaut.
Remarque : l’inductance dépend des caractéristiques
physiques de la bobine (nombre de spires par unité de
longueur, présence ou non d’un noyau...).
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2. La bobine
en convention récepteur

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La
tension aux bornes d’une bobine est :
(1).
Le terme r.i correspond à la tension que l’on aurait
aux bornes d’un
conducteur ohmique de résistance r.
Le terme
est lié aux variations de l’intensité du
courant dans la
bobine.
En particulier, si i > 0 et tend à augmenter (lors
de la fermeture du circuit) alors >
0. La bobine se comporte bien en récepteur qui s’oppose
au passage du courant, elle modère l’augmentation
de i.
Inversement, si i > 0 et tend à diminuer (lors de
l’ouverture du circuit), alors <
0. La bobine se comporte en générateur qui tend
à maintenir un courant dans le circuit.
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Remarque : en régime permanent et en courant continu (i = cte), on a uAB = ri ; la bobine se comporte alors comme un simple conducteur ohmique.
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3. Énergie
dans une bobine


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Ex
12 p.170
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2. Dipôle RL
1. Étude expérimentale

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On visualise la
tension aux bornes du générateur sur la voie
YA de l’oscilloscope.
On visualise la tension uBM aux bornes du conducteur
ohmique R’ (à un coefficient près, c’est
l’intensité i du courant dans le circuit : uBM
= R' i ) sur la voie YB
On obtient les
oscillogrammes dessinés sur le schéma ci-contre.
On voit que :
(a) lors de la mise sous tension du circuit, le courant n’atteint
pas immédiatement son maximum ;
(b) lorsque la tension s’annule, le courant ne diminue
que progressivement.
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2. Étude des phénomènes
transitoires
L’interrupteur
K du montage précédent étant fermé,
un courant i(t) s’établit dans le circuit.

D’après
la loi d’additivité des tensions : uAM = uAB
+ uBM.

En
posant R = r + R', On obtient :
(2)
C’est
l’équation différentielle régissant
l’établissement du courant dans la bobine.
Durant l’établissement
du courant, le générateur maintient une tension
constante : uAM = U. vérifions que la solution :
satisfait
à l'équation différentielle (2). En remplaçant
i et sa dérivée par leur expression, on a :

d'où
:
La
solution
satisfait à l'équation différentielle
du circuit lorsque le dipôle RL est soumis à
la tension constante U.
Etablissement
du courant
A
l'instant de date t=0, on ferme le circuit. La tension aux
bornes du dipôle RL devient égale à U.
On a donc : 
Lorsque
t devient très grand, l'intensité du courant
devient constante : le régime permatnent est atteint.
En notant I cette instensité qui a pour valeur U/R
: 
A
t=0, l'intensité du courant est nulle : 0=A+I, d'où
A=-I. On a donc :

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On
ouvre l’interrupteur du montage précédent
: le courant décroît progressivement jusqu’à
la valeur 0.

D’après
la loi d’additivité des tensions : uAM = uAB
+ uBM,
soit :

En
posant R = r + R'On obtient l’équation différentielle
:
(3)
C’est
l’équation différentielle régissant
l’annulation du courant
dans la bobine.
Si
t=0 est la date à laquelle on ouvre le circuit, alors
pour t>0, u=0 et on a donc :

A
t=0, i=I donc A=I
Lors
de la rupture du courant dans le dipôle RL, la valeur
de l'intensité est donnée par :
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Ex
10/11 p.170
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Ex
9 p.170
Ex 16/17
p.171 |
3. Constante de temps
et
tension pour un circuit RL
1. Influence des paramètres
R et L

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L’établissement
du courant et son arrêt dans le circuit sont d’autant
plus rapides que la constante
= L /R est plus petite, c’est-à-dire que L est
petit et R est grand |
2. Détermination
expérimentale de la constante de temps
= L/R
Le coefficient directeur de la tangente à la courbe i(t) au point d’abscisse t = 0 est égale à la valeur de la dérivée de la fonction i(t) à la date t = 0.
Dans le cas de l’établissement du courant dans le circuit et d’après (X) on a :
Dans le cas de l’annulation du courant dans le circuit et d’après (Y), on a :
Dans les deux cas, le coefficient directeur de la tangente à la courbe i(t) au point d’abscisse t = 0 permet la détermination facile de la constante de temps .
Remarque : = L/R a la dimension d’un temps et s’exprime donc en secondes.
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Ex
18 p.172
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Ex
20 p.172 |
3. Évolution de
la tension en régime transitoire

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Lors de l’établissement
du courant, et d’après (1) et (X), si la résistance
de la bobine est négligeable, on a :

Lors
de l’arrêt du courant, et d’après (1)
et (Y), si la résistance de la bobine est négligeable,
on a :

Remarque
: on observe que la variation de la tension est discontinue.
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Ex
15 p.171 |
Objectif bac p.174
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