La
carte mère contient quatre éléments de première importance lors
de l'acquisition d'un PC :
- Le processeur ou CPU
(Central Processing Unit) : il détermine les performances et la
compatibilité de tout l'ordinateur.
- La mémoire vive : sous
forme de barrette SIMM (Single In-line Memory Modules) le plus souvent,
voire de barrette EDO ou SDRAM pour les machines plus sophistiquées.
Ce sont des modules de 4, 8 ou 16 Mégaoctets, enfichables sur la
carte mère. Les cartes mères modernes utilisent les modules de mémoire
au type de connecteurs SIMM.
- Le BUS : tous
les circuits électroniques de l'ordinateur communiquent avec le
microprocesseur par l'intermédiaire du bus. Il existe actuellement
trois types de bus : ISA, AGP et PCI.
- Le BIOS (Basic Input
Output System) : c'est le premier système activé à la mise sous
tension de l'ordinateur.
II Le processeur
Appelé CPU (Central Processing Unit ), le processeur est " une
unité centrale de traitement des données ", qui gère et contrôle
les différentes opérations arithmétiques et logiques des processus
informatiques. Le processeur est relié directement ou indirectement
à tous les autres composants de la carte mère, c'est
une pièce maîtresse dans l'ordinateur.
Il dispose de circuits d'adresses, de données et
de contrôle que l'on nomme Bus du micro-processeur, à ne pas confondre
avec le bus de l'ordinateur.
Un processeur ne comprend que le langage
"machine". Chaque instruction y est représentée par une valeur binaire,
elle-même représentée par une suite de 0 et de 1 qui correspondent
à des niveaux logiques. Pour sortir de cette logique complexe, les
informaticiens ont conçu "l'assembleur", premier langage de dialogue
avec la machine, qui est une représentation du langage machine plus
facile à écrire et à comprendre par l'utilisateur. Après ces
premiers pas, les programmes devenant de plus en plus complexes,
les langages pour dialoguer avec la machine ont évolué, plusieurs
familles sont apparues tel que le C , le Basic, le JAVA, etc .....
Dans ce type de langage, c'est le compilateur qui traduit le code
source en langage machine pour chaque type de processeur.
Le premier microprocesseur (Intel 4004) a été inventé
en 1972.
La famille X86 des processeurs d'Intel ont une
architecture CISC (Complete Instruction Set Computer : jeu
de commandes complexes dont le traitement se fait en plusieurs étapes)
par rapport à l'architecture RISC (Reduced Instruction Set Computer :
jeu de commandes simples). Ce sont les deux grands types d'architectures
que l'on retrouve dans les processeurs des ordinateurs.
On trouve bien sur d'autres modèles de processeur
d'autres marques avec des architectures équivalentes ou non.
AMD : K6, K7, Duron ... CISC x86
IBM/Motorola G3, G4 RISC
Digital Alpha RISC
Évolution de la puissance de l'architecture x86
chez Intel, à partir du 486
80486
Il s'agit d'une unité centrale 32 bits, donc d'un processeur
qui communique avec son environnement par l'intermédiaire de 32
conduits d'adresses et de données. Les unités fonctionnelles internes
sont aussi reliées par des bus 32 bits. A partir de la série des
486, le processeur est un ensemble de quatre composants électroniques
: un co-processeur mathématique, deux mémoires caches rapides de
4Ko et un contrôleur de mémoire. Il existe sous trois formes de
fréquence (25, 33, 50 MHz), puis les "overdrives" doubleurs ou tripleurs
de fréquence interne.
80486
DX2
Un
80486 DX2 a une horloge interne deux fois plus rapide que l'horloge
de la carte mère. Ceci permet de faire des économies sur la fabrication
des couches de la carte mère. Vitesse d'horloge
: 50, 66 MHz
80586
ou Pentium
Le
bus d'adresse fonctionne toujours sur 32 canaux. C'est donc une
architecture 32 bits. Pourtant le Pentium peut accéder à la mémoire
vive sur une largueur de 64 bits, alors que le 486 ne le faisait
que sur 32 bits. On dispose de deux mémoires caches de 8 Ko, on
peut donc obtenir avec une fréquence de 66 MHz une vitesse de transfert
des données de 528 Mo/s. Le Pentium dispose aussi de deux unités
de traitement en parallèle, deux instructions à la fois sont donc
traitées par cycle d'horloge. De plus le co-processeur
est lié aux unités de traitement par un bus de 64 bits. Il existe
sous plusieurs horloges : 66 MHz, 75 MHz, 90 MHz,100 MHz, 120 MHz,
133 MHz.
Le
80686 ou P6 ? 1996 Le Pentium-pro
Comme
le Pentium de dernière génération, le P6 est fabriqué en technologie
0,5 micromètre : il reprend le bus de communication large de 64
bits et fait appel à un cœur à 32 bits. Le P6 comporte 5,5 millions
de transistors, contre 3,1 millions pour le Pentium et 256 Ko de
mémoire cache. Il fonctionne à partir d'horloge à 150 MHz.
Le
Pentium II (projet Klamath)
Il
repose sur une architecture de 6e génération (P6).
Le processeur Pentium II est logé sur une face d'une carte fille.
Les composants de la mémoire cache de
niveau 2 prennent place sur l'autre face. Cet ensemble est appelé
"cartouche SEC" ( Single Edge Connector ). Le Pentium II ne s'enfiche
plus sur un support ZIF de type 8, mais dans un connecteur d'extension
appelé slot 2.
Le
Pentium II est optimisé pour les applications 16 et 32 bits, grâce
à la présence d'un cache de segments de registre. Il intègre également
la technologie MMX.
Le
cache de niveau 1 est de 32 Ko. En revanche, le cache de niveau
2 externe, embarqué sur la cartouche, fonctionne à la moitié de
la fréquence du processeur. Le bus externe fonctionne au maximum
de 66 MHz.
Le
Pentium fonctionne avec le chipset FX, mais une version dédié LX
permet de gérer le bus AGP et le mode DMA 33 des disques
durs, il est cadencé à 233, 266, 300, 400, 450 MHz
Technologie
MMX (MultiMedia eXtension) :
MMX
désigne une série de 57 instructions implémentées au cœur du processeur
pour en améliorer les performances. Ces instructions principalement
destinées au multimédia, permettent au processeur de traiter plusieurs
opérations données simultanément lors d'une même instruction. Ainsi
le Pentium MMX accumule à concurrence des 64 bits de son registre,
jusqu'à huit données qu'il traite en un cycle d'horloge au sein
d'une même opération, avant MMX ce type de traitement nécessitait
au moins 8 fois plus de cycles d'horloge.
Cette
technologie MMX apporte des améliorations notables dans le traitement
graphique, la décompression vidéo, le son 3D si bien sûr le logiciel
est programmé pour bénéficier de ces instructions logées au cœur
du processeur.
Le
Pentium III
Ce
processeur est fabriqué selon le procédé de gravure à 0,18
micron. Cadencés à des fréquences d'horloge allant jusqu'à
1 GHz, il dispose de 70 nouvelles instructions. Conçu
sur les bases de la micro-architecture P6 d'Intel, le processeur
Pentium III gére des BUS système allant jusqu'à 133 Mhz.
La mémoire cache est intégrée au processeur et fonctionne
à la vitesse du processeur, elle a une capacité de 256 Ko.
Celeron
II
Le
Celeron II est un Pentium III très allégé avec une mémoire cache
de second niveau plus faible (128ko) et moins performante. Il dispose
des instructions identiques et sa finesse de gravure s'élève à 0,18
microns mais son bus reste à 66Mhz. On le trouve à des fréquences
d'horloge jusqu'à 800 Mhz.
Le
Pentium 4
Ce tout nouveau processeur est gravé en 0,13 microns.
On le trouve à des fréquences d'horloge jusqu'à 1,5 Ghz. Le processeur
Pentium 4 bénéficie d'un nouveau cache d'instruction de niveau 1
("cache de traces d'exécution") qui permet une amélioration considérable
de la gestion en antémémoire pour maximiser le traitement des sections
de code les plus utilisées. La mémoire cache de niveau 2 est
comme le Pentium III 256 Ko. Les unités arithmétiques et logiques
(UAL) du processeur fonctionnent au double de sa fréquence interne.
Il en résulte un débit accéléré et une moindre latence d'exécution.
Le bus principal à 400 MHz assure un débit de 3,2 gigaoctets
par seconde entre le processeur Pentium 4 et le contrôleur
mémoire, soit le triple par rapport à son homologue Pentium III.
III La mémoire
vive (ou Random Access Memory - RAM)
C'est l'un des composants
les plus importants de l'ordinateur. Elle se présente sous forme
de "barrette"où sont soudées des puces de mémoire.
La mémoire
vive sert à charger des données et des programmes qui sont ensuite
distribués aux différents organes de l'ordinateur. Son contenu peut
être modifié et il est détruit lorsque l'ordinateur est mis hors
tension.
Son temps d'accès est inférieur
à 60 nanosecondes.
module de mémoire 128 Mo
Le format de barrettes de mémoire vive :
en 8 bits SIMM, pour les vieux PC ("30 pins" : 30
broches de connexion )
en 32 bits SIMM, toutes les cartes "Pentium" et certaines
486 ("72 pins" : 72 broches de connexion )
en 64 bits DIMM, les cartes de dernière génération avec 128
broches de connexion (pin).
Les divers types de mémoires vives :
1/ Fast Page Mode Elle avait un temps d'accès compris entre 60 et 90 ns (relativement
lent), elle fut le standard jusqu'à l'apparition des cartes mères
Pentium,
exigeant des performances accrues et un système 32 bits.
2/ Extended Data Output RAM Le type de mémoire vive le plus répandu actuellement du fait
de sa parfaite intégrité 32 bits. Son mode de fonctionnement est
identique à la FPM, mais l'EDO RAM débite les données beaucoup plus
rapidement. Leur temps d'accès sont compris entre 50 et 70 ns. Le
problème est que seules certaines d'entre elles acceptent de fonctionner
à 75 voir 83 MHz.
3/ Synchronus Dynamic RAM D'une conception complètement différente que les deux précédentes,
la SDRAM est synchronisée avec l'horloge système, ce qui optimise
la mémoire vive au niveau de la rapidité des échanges. Elle assure
une parfaite transition vers le nouveau standard, qui contrairement
aux deux précédents modèles, a été conçu pour fonctionner jusqu'à
100 MHz.
Lorsque vous vous renseignerez sur ce type de mémoire vive, on ne
vous donnera leurs temps d'accès non pas en nanosecondes (ns) mais
en MHz, et plus la fréquence de votre BUS sera élevée plus l'amélioration
face à des barettes EDO se fera sentir (de 5 à... 30 % !)
4/ SRAM (Static RAM)
Mémoire
statique. Cette mémoire a l'avantage de pouvoir stocker une valeur
pendant une longue période sans devoir être rafraîchie. Cela permet
des temps d'accès très courts (8-20 ns). Les deux inconvénients
sont son coût très élevé et son encombrement. Une de ses principales
utilisations est la mémoire cache.
5/ DRAM (Dynamic RAM)
Mémoire dynamique. A l'inverse
de la mémoire SRAM, elle doit être rafraîchie plusieurs fois par
seconde, ce qui en augmente le temps d'accès (50-80 ns). En revanche,
son coût est nettement inférieur et son encombrement faible. Il
est facile de placer 64 Mo sur une barrette DIMM (~13/3cm).
IV Le disque
dur
La mémoire de masse de
l'ordinateur
Le disque dur
Les disques
durs sont capables de stocker des quantités impressionnantes d'informations,
et surtout de les ordonner (FAT)
et de les retrouver rapidement.
Le disque
dur est constitué de plusieurs plateaux empilés, entre lesquels
se déplace un bras comptant plusieurs têtes de lecture. Chaque plateau
est recouvert d'une surface magnétique sur ses deux faces.
C'est à
l'électronique de commande (contrôleur)
du disque que revient ensuite la charge de piloter les déplacements
du bras et la lecture-écriture des informations.
Un disque
sorti d'usine est vierge. Il peut donc être configuré suivant le
système d'exploitation qui l'utilise. C'est le formatage de bas
niveau. Pour choisir un disque dur, il faut tenir compte des facteurs
suivants :
-
La capacité de stockage : 2 Go à plus de 9 Go.
- Le temps d'accès (en milliseconde), 28 ms était
une bonne performance il y a encore peu de temps. Actuellement,
le temps d'accès d'un disque rapide est compris entre 8 et 12 ms.
On le baptise ainsi car il permet de transférer
des données sur 8 fils simultanément (octet par octet) avec un
débit de 8 Ko/s (norme Centronics) et 250 Ko/s (norme Bitronics).
Il a la forme d'une prise femelle à 25 broches. Il est généralement
utilisé pour connecter l'imprimante.
Il peut être intégré à la carte mère ou placé sur une carte d'extension.
Le port USB : Universal
Serial Bus
Le
port USB est destiné aux périphériques ne nécessitant pas un débit
trop élevé (1.5 Mo/s) : clavier, souris, modem, scanner, imprimante...
Il alimente en courant
électrique les périphériques et on peut chaîner théoriquement
127 périphériques en Plug en Play (on branche et cela
fonctionne) aussi bien à chaud qu'à froid pour une longueur de
5 mètres.
L'interface IEEE 1394
ou Fire Wire.
Le bus
IEEE 1394 est un bus destiné aux périphériques nécessitant des
débits élevés, comme le traitement de la vidéo.
Il est
"Plug and Play" et "Hot Plug" (branchement
à chaud). On peut chaîner jusqu'à 63 périphériques et le débit
peut atteindre 50 Mo/s soit 400 Mbits/s.
Chaque
périphérique IEEE 1394 dispose théoriquement de deux sorties et
d'une entrée à ce format. On peut ainsi chaîner simplement les
matériels entre eux, que ce soit un magnétoscope, un caméscope,
un disque dur, un dispositif de sauvegarde...
Le port série :
DB9
DB25
Il peut être aux normes RS232 ou RS422. Il transfère
les données bit par bit. La vitesse de transfert en bauds est réglable
de 0 à 19 200 voire davantage pour les nouveaux ports séries rapides.
Il permet des transferts sur de plus longues distances que le port
parallèle. Il a la forme d'une prise mâle à 9 broches (DB9) ou 25
broches (DB25). Il est utilisé en particulier pour la souris, les
modems, mais aussi pour des mini réseaux et des imprimantes éloignées.
Prise DB25
Prise DB9
Abréviation
Nom
Pin 1
-
GND
Shield Ground
Blindage à la masse
Pin 2
Pin 3
TD
Transmit Data
Transmission de données
Pin 3
Pin 2
RD
Receive Data
Réception de données
Pin 4
Pin 7
RTS
Request To Send
Demande d'émission
Pin 5
Pin 8
CTS
Clear To Send
Prêt à émettre
Pin 6
Pin 6
DSR
Data Set Ready
Récepteur prêt
Pin 7
Pin 5
SG
Signal Ground
Mise à la masse
Pin 8
Pin 1
CD
Carrier Detect
Détection de porteuse
Pin 20
Pin 4
DTR
Data Terminal
Ready
Emetteur prêt
Pin 22
Pin 9
RI
Ring Indicator
Indication de signal
VI Le lecteur de CD ROM
Les
nouvelles applications nécessitant beaucoup de mémoire, la majorité
des logiciels multimédia sont désormais livrés sur disque CD et
non plus sur disquettes. C'est pourquoi de nombreuses machines récentes
sont équipées en standard avec un lecteur de CD-ROM interne.
Types
de CD-ROM et standards
L'évolution
est extrêmement rapide dans le domaine des lecteurs de CD-ROM. Avant
d'acheter un lecteur de CD-ROM, il est indispensable de bien connaître
les nombreuses caractéristiques techniques et les normes afférentes
à ces périphériques.
Les lecteurs de CD-ROM sont d'abord classés selon la vitesse de
transfert des données : simple, double, triple ou quadruple vitesse
et le temps d'accès (en millisecondes) .Voici les caractéristiques
les plus importantes :
Simple
vitesse : Correspond à une vitesse de transfert de données
de 150 Ko par seconde. (Vitesse
de lecture d'un CD audio ...)
Double
vitesse : Correspond à une vitesse de transfert de données
de 300 Ko par seconde.
Triple vitesse : Identique aux modèles double vitesse, mais
avec une vitesse de transfert de données de 450 Ko par seconde.
Quadruple
vitesse : Ces vieux modèles permettent une vitesse de
transfert de l'ordre de 600 Ko par seconde, avec un temps d'accès
inférieur à 200 millisecondes.
24
X ou 32 X et plus sont les modèles les plus récents
avec des temps d'accès de l'ordre de 90 ms, ceux sont
les derniers standards.
Constitution
d'un CD par Bruno Brolis
Les
CD se présentent sous la forme d'un disque de 12 cm et de 1,2 mm
d'épaisseur percé d'un trou central de 15 mm de diamètre. Le disque
est réalisé dans une matière plastique transparente (bien qu'il
fut à un moment envisagé de les réaliser en verre recouverte
d'un vernis protecteur.
Les informations sont stockées à la surface du disque sous la forme
de pits (cuvettes ou dépressions de 0,11 micromètre) et de lands
(plats) .
Les pits et les lands sont ordonnés le long de la seule et unique
spirale constituant la piste du CD. Cette spirale qui commence au
bord intérieur du CD et finit au bord extérieur a plus de 6 km de
longueur.
Les pits et les lands forment donc près de 2000 pistes distantes
de 1,6 micromètres. Chacune des pistes est trente fois plus fine
que l'un de nos cheveux !
L'originalité
du CD est d'utiliser un système à vitesse linéaire constante (CLV),
la vitesse de défilement du disque est donc constante et égale à
1,2 mètre par seconde. La vitesse angulaire de rotation du disque
doit donc être adaptée à la position de la tête de lecture sur le
disque. Cette vitesse varie de 200 tours par minute (à l'extérieur
du disque) à 500 tours par minute (près du centre du disque). C'est
une des raisons pour lesquelles on note un délai lors du passage
d'une chanson à une autre lors de la lecture d'un CD-Audio, ce délai
est nécessaire à l'adaptation de la vitesse de rotation. On trouve
aussi des lecteurs à vitesse angulaire constante (CAV) ou un mixte
des deux (CLV et CAV) pour augmenter le temps de réponse et le débit
de lecture.
Principe
de la lecture
La tête
de lecture est composée d'une diode Laser émettant un faisceau
laser très fin de couleur rouge (longueur d'onde égale à 780 nanomètres)
et d'une photodiode. Ces composants sont associés à un dispositif
optique destiné à atteindre la précision suffisante à la lecture
(le point d'impact du laser ne doit pas excéder 1 micromètre).
Ce schéma simpliste ne respecte ni la disposition
réelle de la diode laser et de la photodiode, ni l'échelle
Détection
d'un land La lumière émise par le laser est réfléchie en totalité et captée
par la photodiode. Celle-ci détecte l'information lumineuse et transmet
un signal électrique au dispositif de décodage.
Détection d'un pit On
note que le rayon laser est réfléchi en partie par la surface du
disque et en partie par le fond du pit. En fait, la moitié de l'énergie
lumineuse est réfléchie par la surface du disque.
La lumière réfléchie par le fond du pit parcourt une distance supérieure
à la distance parcourue par la lumière réfléchie par la surface.
L'écart entre les deux trajets correspond exactement à la moitié
de la longueur d'onde du rayon Laser.
Dans ces conditions, un phénomène physique appelé interférence
destructive se produit. Les deux rayons lumineux s'annulent
(se "détruisent") l'un l'autre. Aucune lumière n'est réfléchie,
la photodiode ne capte pas d'information lumineuse, aucun signal
électrique n'est transmis au dispositif de décodage.
Décodage La succession de pits et de lands permet de définir le message
à coder. Le code utilisé est relativement complexe et ne sera pas
détaillé ici.
Les signaux
issus de la lecture des pits et des lands sont traduits en données
numériques. Ces données numériques correspondent à un signal sonore
qui peut alors être restitué. L'ensemble des opérations de décodage,
de restitution du son et de réglage de la vitesse de rotation du
moteur sont gérées par un microprocesseur simplifié. Ces opérations
sont effectuées à un rythme élevé puisqu'un lecteur de CD-Audio
lit 88 200 nombres de 16
bits en une seconde.
Le DVD-ROM
(Digital Versatile Disc - Read Only Memory)
C'est une
variante du CD-ROM dont la capacité est beaucoup plus grande que
celle du CD-ROM.
En effet, les alvéoles du DVD sont beaucoup plus petites (0,4 µ
et un espacement de 0.74 µ), impliquant un laser avec une longueur
d'onde beaucoup plus faible.
Les DVD
existent en version "double couche", ces disques sont
constitués d'une couche transparente à base d'or et d'une couche
réflexive à base d'argent.
Pour lire
ces deux couches le lecteur dispose de deux intensités pour le laser
: avec une intensité faible le rayon se réfléchit sur la surface
dorée ; lorsqu'on augmente cette intensité le rayon traverse la
première couche et se réfléchit sur la surface argentée.
Quelques
caractéristiques
L'intérêt
du DVD est essentiellement le stockage vidéo qui nécessite une place
de stockage importante. Un DVD de 4,7 Go permet de stocker plus
de deux heures de vidéo comprimées en MPEG-2 (Motion Picture
Experts Group), un format qui permet de comprimer les images
tout en gardant une très grande qualité d'image.
Type
de support
Capacité
Temps
musical équivalent
Nombre
de CD équivalent
CD
650Mo
1h18
min
1
DVD
simple face simple couche
4.7Go
9h30
7
DVD
simple face double couche
8.5Go
17h30
13
DVD
double face simple couche
9.4Go
19h
14
DVD
double face double couche
17Go
35h
26
VII Les disquettes
En fonction du lecteur de disquettes, on pourra utiliser des disquettes au
format suivant :
5 pouces 1/4
3 pouces 1/2
DD (Double Densité) Capacité de 360 Ko
HD (Haute Densité) Capacité de 1,2 Mo
DD (Double Densité) Capacité de 720 Ko
HD (Haute Densité) Capacité de 1,44 Mo
Voir 2.88 Mo pour certains lecteurs
Le format 5 pouces 1/4 est en voie de disparition.
Pour éviter les erreurs de manipulation, un dispositif permet d'interdire
toute écriture de données. Les disquettes 3p1/2 comportent en effet
un ergot amovible qui masque une ouverture carrée : celle-ci est
lue dans le lecteur par un faisceau de lumière pour avoir l'autorisation
d'inscrire ou non des informations sur le support magnétique.
VIII La carte son
Par défaut, le PC n'est équipé que d'un petit haut-parleur lui
permettant de faire entendre ses signaux sonores. A l'ère du multimédia,
ce haut-parleur s'avère très insuffisant. Les ordinateurs les plus
récents sont souvent équipés d'une carte son assurant une
bonne restitution des sons et de la musique.
IX Carte contrôleur
(contrôle des entrées et sorties de l'ordinateur)
Interface
et carte contrôleur
Le disque dur est un élément
qui joue un grand rôle dans les performances d'une machine. Il en
est de même pour son contrôleur, destiné à prendre en charge les
informations concernant les périphériques. L'objectif constitue
à atteindre le taux transfert le plus élevé pour véhiculer le maximum
d'informations en un minimum de temps, sans perte d'informations.
La carte contrôleur est
une carte électronique reliée au bus par un connecteur d'extension
ou désormais intégrée à la
carte mère qui permet de contrôler les disques durs, les lecteurs
de disquettes, les ports, et d'autres périphériques (scanner, CD-ROM,
streamer, etc. ).
IDE (Integrated Device
Equipement ) :
Développée par CONNER cette
interface est devenue un standard plus connu sous le nom de AT-Bus.
L'interface IDE est réalisée par un câble à 40 pôles qui fait transiter
les données sur le BUS par paquet de 16 bits. La vitesse de rotation
des disques est de 5500 tours par minute et comporte deux têtes
de lecture (une tête lit l'information l'autre réinscrit sur le
cache du disque).
Cette interface gérée par
le BIOS a une limite de capacité de 504 Mo et peut faire fonctionner
deux lecteurs (un maître et un esclave) avec un taux de transfert
de 3,33 Mo/s.
EIDE ( Enhanced IDE )
:
L'interface IDE présentant
des limites de capacités, on a donc créé une extension à l'IDE qui
peut transférer jusqu'à 16.6 Mo/s (PIO 4) sur un BUS
VLB ou PCI par paquet de 32 bits. Les disques durs EIDE ont une
capacité de 1 Go et plus. On peut faire fonctionner quatre lecteurs
ou périphériques au maximum.
UltraDMA-33/66/100:
Il offre un taux de transfert
allant jusqu'à 100 Mo/s (six fois le débit maximum du mode EIDE
PIO4 16.6 Mo/s) en mode rafale (la mémoire tampon du disque dur
est utilisée de façon optimale). En revanche, il accapare 80 % des
ressources du processeur contre 10 % pour l'interface SCSI.
SCSI (Small Computer System
Interface ) :
Ce standard, déjà bien
implanté dans le monde Macintosh, a pour principal avantage de pouvoir
chaîner plusieurs périphériques, et en particulier jusqu'à sept
disques durs puis 15 périphériques aujourd'hui (chaque appareil
reçoit dans ce cas une adresse d'identification). On peut distinguer
au total trois étapes SCSI 1,2 et 3 ou SCSI fast où la vitesse de
transfert à évoluer 5, 10 puis 20 Mo/s sur BUS VLB ou PCI par paquet
de 32 bits.
Il faut bien sûr que les
disques durs soit compatibles en taux de transfert avec l'interface
choisie.
X La carte graphique
C'est la
carte graphique qui se charge de l'affichage de l'information à
l'écran. Elle retransmet les informations du bus en signaux graphiques.
Elle est composée de circuits électroniques (processeur et contrôleur
vidéo) et d'une mémoire vidéo qui lui permettent de stocker les
écrans graphiques à envoyer au moniteur.
Elle est connectée à l'un
des slots d'extension du Bus (slots PCI
le plus souvent et maintenant sur slot AGP).
La capacité de la mémoire vidéo doit être
adaptée à vos besoins. Elle dépend, d'une part du nombre de couleurs
souhaitées, d'autre part de la résolution d'affichage.
La mémoire vidéo
Il existe plusieurs types
de mémoire vidéo mais la vitesse d'accès est primordiale car, pour
une vitesse de rafraîchissement de 80 Hz, le Ramdac (Random access
memory digital analog converter) va lire les données vidéo 80
fois par seconde.
Le Ramdac est un composant
aussi important que le processeur graphique, c'est lui qui se charge
de la conversion des valeurs stockées dans la mémoire en signal vidéo.
Les limites de rafraîchissement sont fixées par la bande passante
du Ramdac, c'est à dire la fréquence de fonctionnement du composant.
Direction de l'Enseignement scolaire - juillet 2001
Document proposé par le groupe d'experts de Physique Chimie